Kenneth, le Kanard des temps anciens.
Son histoire tragique et émouvante (faites au moins semblant).
Né
en 1710 sur l'île qui fut baptisée bien longtemps après l'île aux
Kanards, il eu une enfance canardiene normal pour son époque, les
premiers colons établissaient leurs comptoirs en pillant les ressources
de l'île et ne prêtaient guère attention à la faune locale, des animaux,
c'est des animaux. Et on en trouve partout. Surtout au dessus des
cheminées ou dans les muséums des créatures étranges et exotiques.
Néanmoins,
les canards les plus aventureux prenaient parfois l'initiative de
s'adapter au monde des humains bien envahissants, par curiosité ou gout
de leur mode vie et il en faisait partie. Il réussit à établir ses
propres exploitations, fit fortune dans le commerce avec les provinces
du continent et acheta son propre bateau, le "Golden Goose". Mais
celui-ci fut saboté en 1753 par un clan des terres sauvages du grand
nord avec lequel Kenneth avait signé un contrat, stipulant en toutes
petites lettres qu'il devrait leur céder tous ses biens si la livraison
n'était pas honorée. Il ne conserva de la mésaventure que ses dents en
or que le dit clan tentait de lui prendre de force. Il disparut peut
après alors qu'il essayait de fuir par la porte des étoiles, un des
sorciers du clan ayant l'idée d'envoyer un sort de ralentissement dans
sa direction et les vents solaires frappants exactement à 33 degré avec
une pulsation de 2,21 gigawatts sous une nuit de pleine lune et un petit
brouillard pour rendre l'atmosphère bien propice au mystère.
L'effet
fut saisissant pour Kenneth, la mythique "porte dont on ne revient pas
souvent" n'avait pas bien fonctionné, il n'avait pas été téléporté hors
de l'île, comme il l'espérait vers de lointaines contrées inexplorées et
dont il ignorait tout, mais vers une autre époque, bien loin dans le
futur.
Le siècle des loupiotes sera bel et bien finit, les première machines
a vapeurs dont on entend parfois parler dans les fanzines débiles et
futuristes seront déjà dépassés depuis belles lurettes. La vie sur
d'autre planètes aura été prouvé, des engins plus légers que l'air
pourront transporter des centaines de gens entassés et sans papiers.
Oui, Kenneth n'en reviendra pas, pire que dans un cauchemar, le cybermonde sera devenue un paquet de conneries invraisemblables.